OTH Ebbets Fiel Flannels 1999

Vous l'avez demandé et on a écouté.

Nous avons fait équipe avec Ebbets Field Flannels pour recréer notre populaire casquette 1999 dans un deuxième colori. Construite à la main aux États-Unis dans le même style des casquettes d'antan, la casquette 1999, déclinée cette fois en bleu marin, sera disponible dès 11h samedi, en quantité limitée.


You asked for it, so we did it.

We teamed up with Ebbets Field Flannels to recreate our popular 1999 cap in a second colourway. Hand-crafted in the United States and made to same standards as vintage major league caps, the navy 1999 hat will be available as of 11am Saturday, in limited quantities. Don't sleep on it.

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Nous sommes heureux d'annoncer que nous accueillerons MEKA à l'espace OTH, situé au 1181 Ste-Catherine O. pour une exposition solo, intitulée "PUSH", le jeudi 5 mars, de 17h à 21h.

Né dans l'est de la France, MEKA a toujours été dessinateur, "depuis tout jeune, c'est dans le dessin que je me retrouve", explique-t-il, "ça me rend fier de repenser au petit kid de 6 ans qui disait déjà à tout le monde qu'il serait dessinateur quand il serait grand!" Avec l'encouragement de ses parents, et malgré un système scolaire "archaïque", MEKA a raffiné son art en prenant inspiration de ce qui l'entourait, "la culture skate, les magazines comme Thrasher, les designs de boards, le punk californien." La ligne noire figure fortement dans le travail de MEKA, une habitude et une passion qui est le résultat d'avoir grandi "dans une famille avec une grande passion pour la bande dessinée." Cela étant dit, son style continu d'évoluer, découlant de son histoire, ses voyages, ses rencontres. Bref, ses illustrations reflètent sa vie, de son enfance au présent.

On s'est entretenu avec l'illustrateur pour lui parler de son procès, son histoire, et à quoi on devrait s'attendre pour son premier show solo.

MEKA PUSH OTH

 

Si tu devais définir ce que tu fais, comment le ferais-tu? Artiste? Illustrateur? "Créateur"?
Je suis pas quelqu'un qui marche par étiquette. J'ai toujours aimé créer, c'est ce qui me rend le plus heureux et en bout de ligne c'est ça qui compte : être heureux en tant que personne, suivre tes rêves et t'accomplir à ton plein potentiel.

Quelle illustration te rend le plus fier?
Mon "blank skater", car il est le résultat d'un gros travail sur moi-même dans un moment de ma vie où je savais plus trop où j'allais et où je regardais le monde extérieur sans le comprendre non plus. Ce personnage générique incarne la mise en image du lifestyle que j'essaye d'embrasser le plus possible, auquel je pourrais rattacher plein de quotes comme "pursuit of happiness", "keep pushing", "think happy be happy"... S'il peut inspirer des gens dans ce sens, ça sera une belle récompense.

Entre la création d'illustrations comme pièces d'art, et faire des illustrations pour de la pub, laquelle préfères-tu?
Les deux m'apportent un équilibre. Travailler pour mes clients est très stimulant, car créer à partir d'un brief avec des contraintes est un défi excitant. Ça te pousse à sortir de ta zone de confort, à faire des recherches, apprendre de nouvelles techniques. Les projets artistiques, c'est comme mon labo, là où les limites et contraintes n'existent pas. C'est là où j'essaye d'être le plus à l'écoute de moi-même et de mes émotions... ce qui est bien plus dur que de répondre à une commande (rires). J'ai besoin de la balance entres les deux pour rester le plus créatif possible.

Sur le point de la pub, c'est quoi les projets les plus intéressants sur lesquels t'as eu la chance de travailler?
2014 a été une belle année pour les projets: j'ai eu la chance de travailler sur l'élaboration de collections pour DC Shoes, NIKE et encore d'autres brands. Mais, avoir la chance de travailler avec NIKE Basketball sur la création d'un visuel pour la star de la NBA Kyrie Irving... l'adolescent en moi en était ravi!

Et sur le côté plus personnel ou artistique?
Je suis assez fier de ma dernière collaboration avec le magazine Be Street, qui a direct accroché à mon concept "Keep Pushing" et m'a donné la chance de collaborer sur une série de tee shirts avec plusieurs des personnages de cette série.

À quoi devrait-on s'attendre pour l'exposition? Une thématique en particulier?
Cette exposition est mon premier show solo, et j'ai beaucoup réfléchi à comment je voulais présenter mon travail au public. Pour moi, une manière intéressante de m'introduire était de créer une sélection d'oeuvres qui reflètent le plus ma philosophie de vie. Chaque pièce de ce show est en rapport avec le fait de se dépasser, de repousser ses limites -- soit pair des visuel influencés par des quotes inspirantes, soit par les icônes qui m'ont poussé depuis mon enfance à créer, expérimenter, découvrir, échanger, écouter, regarder... J'aimerais que l'expo donne aux gens l'envie d'accomplir le projet qu'ils ne pensent pas être capable de réaliser. C'est un pied-de-nez à une société qui juge souvent trop vite, n'est pas patiente, ne tolère pas. Je veux simplement pousser ces barrières. 

MEKA PUSH OTH
MEKA PUSH OTH
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OTH 15 Years Shoe Wall

Les sneakers  et OTH, c'est comme les biscuits au chocolat et le lait: ils existent ensemble, et l'un sans l'autre n'est pas pareil. Les sneakers sont une partie intégrale de la culture dans laquelle OTH s'est fondée, et, avec le temps, ils sont devenus une partie intégrale de la boutique. La plupart de nos employés en ont long à dire à propos des sneakers, que le sujet soit leur paire favorite, ou le rôle qu'ils ont joués dans leur développement de style personnel. Ils ont aussi joués un rôle important dans la croissance de OTH; notre amour des baskets nous a propulsé vers les divers collaborations qu'on a eu la chance de faire. Sérieusement, c'est presque impossible d'être hyperbolique tant qu'à l'importance des sneakers et l'identité d'OTH.

Le mur à souliers, qui est maintenant impossible à séparer de l'idée de la boutique, a fait ses débuts en 2003, lorsque Harry et Angelo ont décidés de faire quelques rénovations à la boutique. Dans le temps, le magasin occupait beaucoup moins d'espace; la boutique Vans, au troisième étage, n'existait pas encore, et l'espace où les cabines et les manteaux sont aujourd'hui était caché par un mur. C'est derrière ce mur où le bureau était situé. Si OTH a commencé comme un "one-stop hip-hop shop", comme on dit en bon français, la boutique au Centre-Ville était un one stop shop pour les gars, avec le bureau et la boutique dans le même espace. Bien sur, le magasin a aussi servi, de temps en temps, comme une chambre à coucher après des soirées où les gars restaient tard pour s'occuper des affaires de la boutique. 

2003 a vu du changement, par contre. Le mur qui séparait le bureau de la boutique a reçu un facelift et les planchers en bois ont été installés, tout avec le but de changer le look d'OTH petit à petit. Harry et Angelo ont alors décidé de dédié le nouvel espace au sneakers, qui devenaient, de plus en plus, un aspect important d'OTH. Mais, ils voulaient faire de quoi qui était différent des autres magasins. 

Alors, ils ont fait recours à leurs pères pour leur aider avec un projet: refaire le mur et créer des tablettes construites dans le mur, pour ainsi créer un mur 3-D, sur laquelle les souliers seraient étalés. Passez dans la plupart des boutiques de ces jours-ci, et vous y trouverez des murs similaires; mais, en 2003, ça n'était pas le cas. C'était encore une autre façon que Harry et Angelo avaient trouvé pour différencier OTH des autres magasins. 

OTH 15 Years Shoe Wall

Les paires qui figuraient sur ce premier mur à souliers rendront les sneaker heads à se sentir nostalgique. Quelques unes des marque que nous avons à la boutique aujourd'hui étaient présents en 2003; c'est sur que vous aviez pu prendre les Puma et les Nike que vous cherchiez chez OTH. On pouvait même y trouver les Nike SBs avec les grosses languettes et les lacets épais qui dominaient le monde des sneakers en 2003. Les Nike SBs étaient pour 2003 ce que Jordan est aujourd'hui. 

Il y avait aussi des paires que seulement les sneaker heads vétérans s'en souviendront, mais ils s'en souviendront avec beaucoup d'émotion: Spath, Gravis, et Pony. Dans le temps, c'étaient quelques unes des marques les plus populaires. Aujourd'hui, on est habitué de voir des designs minimalistes, mais, en 2003, c'était des sneakers drôlement gros, colorés, et avec beaucoup de petits détails qui dominaient. 

La beauté du mur à souliers chez OTH, c'est que ça donne un espace unique au sneaker heads. C'est vraiment plus comme un sanctuaire de baskets. Depuis 2003, c'est un espace qui appartient uniquement au souliers. Un espace qui fait en sorte que les souliers sont vus comme étant les affaires les plus importants au monde. C'est pour ça que les sneakers jouent un rôle si intégrale dans l'identité d'OTH. Donc, cette semaine lorsque vous êtes à la boutique pour voir une des nombreuses paires qui sortent bientôt (plus sur ça dans quelques jours), vous allez pouvoir sourire un peu, en sachant comment le mur a évolué depuis 2003, lorsque Angelo, Harry, et leurs pères, ont pris un mur à l'arrière du magasin et l'ont transformé en sanctuaire pour les sneakers.

OTH 15 Years Shoe Wall
OTH 15 Years Shoe Wall

Sneakers and Off The Hook go together like peanut butter and jelly: they're an integral part of the culture that the shop has rooted itself in and, as a result, they've become an integral part of the shop itself. Most of the staff can wax poetic about their favourite sneakers and the role sneakers have played in their lifestyle. Sneakers have also played a big role in Off The Hook's growth, with our love for shoes having given us the opportunity to collaborate with a number of footwear brands. Seriously, it's hard to overstate how important sneakers are to Off The Hook's identity.

The foundations for the shoe wall that is so synonymous with Off The Hook today first appeared in 2003, when Harry and Angelo decided that some minor renovations were needed at the shop. Back then, the store was much, much smaller than it is today; the Vans space on the third floor didn't exist yet and the area where the changing cabins are was actually the office space where the guys ran the shop from. If Off The Hook started as a one-stop hip-hop shop, the downtown location was a one stop shop for Harry and Angelo, with the office and the store in the same space. It also occasionally served as a place where the guys would crash after a late night of work.

2003 saw change, though, as the wall that separated the store from the office space and the stockroom was given a facelift  and the wood floors were put in. All of that in an effort to spruce up the shop. Harry and Angelo decided to dedicate the new space at the back to shoes, which was becoming a growing part of Off The Hook's identity. They wanted it to be different though. 

They called up their dads and asked them to help them out with a project: to redo the wall and cube out shelves for the shoes, creating the appearance of a wall with sunken shelves upon which the shoes would sit. Visit most sneaker boutiques nowadays and you'll probably see a similar set up. In 2003, that wasn't the case, though. It was another way in which Harry and Angelo were making Off The Hook different. 

OTH 15 Years Shoe Wall

The shoes that lined the hallowed shelves will make sneaker heads feel nostalgic. Some of the sneaker brands we carry today were in the shop, way, way back in 2003; even back then, you could get your Puma and your Nike at the shop. You could even cop those Nike SBs with the fat tongues and thick laces that were to 2003 what Jordans are to today. 

There were also the shoes that only the sneaker heads from back in the day will remember, though they'll remember them fondly: Ipath, Gravis, and Pony. Back then, they were some of the hottest sneakers in the game. 2014 may be about minimalist and sleek silhouettes, but 2003 was definitely about boxy, cartoonishly large sneakers with bells, whistles, and lots of colour. 

The beauty with the shoe wall at Off The Hook is that it's always been somewhat of a sanctuary for sneaker heads. Since 2003, it's had a space of it's own, and a set up that allows shoes to seem otherworldly. We've literally been putting sneakers on a pedestal for over a decade. Since then, footwear has become an increasingly important part of Off The Hook's identity.  So, when you're at the shop this week checking out one of the many new pairs dropping (more on that in a few days though), you can smile a bit, knowing how far the shoe wall has come since 2003, when Harry, Angelo, and their dads holed out a wall at the back of the shop to let the shoes shine. 

OTH 15 Years Shoe Wall
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15 Years On The Usual Route

On s'était laissé au mois d'octobre 1999 à Brossard, où Harry venait tout juste d'ouvrir Off The Hook pour la première fois. Angelo était en Grèce à ce point, mais il restait en contact avec Harry tout de même et surveillait de près le projet de son cousin. 

Même après la grande ouverture, la boutique a connu un énorme succès à Brossard. Le magasin était occupé et les clients adoraient la philosophie de ce nouveau magasin centré sur la culture hip-hop. Entre Harry, qui était jeune est qui connaissait bien la culture, et ses partenaires d'affaires, qui s'assuraient que OTH avait les bons contact dans le domaine du hip-hop, la boutique a rapidement été reconnue comme l'une des destinations pour les fans de hip-hop à Montréal.

Lorsque Angelo est rentré de Grèce, Harry et lui se sont mis à penser à la prochaine étape pour le magasin. Harry avait le centre-ville dans le sang; même s'il avait toujours vécu à la Rive-Sud. De plus, à cette époque la culture hip-hop était profondément associée aux environnements urbains et aux centre-villes des grandes métropoles que ça soit Montréal, New York, Chicago, ou Los Angeles. 

Les gars se sont mis à évaluer les plus et les moins d'une boutique au Centre-Ville. Serait-il possible d'ouvrir un autre magasin centré sur la culture hip-hop? Il ne faut pas oublier que City Styles et Sports Fever étaient déjà installés sur Ste-Catherine en 2000. Même avec cette réalité, Harry et Angelo n'ont pas pu résister de prendre ce que le Centre-Ville leur offrait. Ils possédaient déjà alors une clientèle qui leur était fidèle et ils avaient le support des partenaires originaux de Harry, soit Perry et Rickey D.

Lentement, l'idée a commencé à prendre forme. La boutique à Brossard resterait ouverte pour le moment, mais Harry et Angelo se concentreraient sur la croissance de leur nouvelle adresse au Centre-Ville. En observant les autres magasins sur la rue Ste-Catherine, ils ont rapidement compris qu'un effort spécial serait requis; être un commerce centré sur la culture hip-hop ne serait pas assez pour différencier OTH des autres. Alors ils ont pris la décision d'approcher directement quelques marques qui ne se trouvaient pas encore chez les concurrents.  

En faisant affaire aveceux, Harry et Angelo ont appris l'importance d'avoir une exclusivité sur une marque, ainsi que de ne pas avoir peur de faire les choses différemment des autres boutiques. À ce jour, c'est une leçon qu'ils n'ont pas oubliée. Alors, quelques mois avant l'ouverture du 1021 Ste-Catherine, les gars ont fait le parcours de 600km vers le sud pour visiter New York.

Après quelques jours de rencontres avec diverses marques, ils avaient conclu des ententes avec quelques unes des marques de hip-hop les plus importantes dans le domaine. Notamment, Wu Wear et Rocawear qui accepter de mettre leurs produits chez OTH. De plus, ils ont obtenu des ententes exclusives avec quelques unes des marques qu'ils avaient déjà à Broassard, dont Akademiks, PNB Nation et Triple Five Soul. Ces avec ces exclusivités que OTH était devenu un joueur important dans la culture hip-hop. 

Le party d'ouverture de la fin de semaine de la Fête de Dollard marque le début de l'époque OTH comme on le connait aujourd'hui.

D'ailleurs, les dernières semaines nous on permis de vous faire une brève introduction au projet d'exploration de nos archives que nous avons entamé. Au cours des prochains mois, on souhaite vous faire découvrir notre univers. 

15 Years On The Usual Route

We last left off when the shop was just taking root in Brossard, where Harry had first opened Off The Hook with two business partners. Angelo was in Greece at the time, but was still keeping track of how Harry's project was evolving. 

It wasn't just the store's grand opening that was met with enthusiasm; the store was busy, customers were loving the young hip-hop centred store. Between Harry being young and in touch with the culture and his business partners making sure that the store had all the right connections in the hip-hop world, Off The Hook was quickly becoming the destination for Montreal hip-hop fans.

When Angelo got back from Greece, he sat down with Harry and the two started brainstorming about what the next step could be. Harry had always been a downtown kid; even if he had always lived on the South Shore, he grew up downtown. Similarly, whether it was in Montreal, New York, Chicago or Los Angeles, hip-hop was synonymous with downtown, urban environments. Hip-hop implied tall buildings and concrete, that's where the term concrete jungle comes from. 

The pair decided to start looking into opening up downtown. Was it possible to open another shop built around hip-hop culture in downtown Montreal? After all, Ste-Catherine was already home to City Styles and Sports Fever, to name a few. It didn't take long for Harry and Angelo to decide that they were going to move downtown. Everything made sense. They had support and a strong client base and the allure of downtown was too strong to resist. 

Slowly they started putting the pieces of the puzzle together. The Brossard location would stay open for the time being, but they would focus on building the downtown location and establishing Off The Hook with those who hadn't yet ventured to the South Shore. Glancing up and down the street, they knew that being a hip-hop store wouldn't be enough to make them stand out. Instead, they decided to take a risk that paid immediate dividends and something that's shaped Off The Hook since: deal directly with brands that other stores weren't stocking.

The success that Harry and Angelo enjoyed by dealing directly with brands in 2000 helped train them to seek exclusivity with brands and to stay ahead of the curve. A little while before the shop was scheduled to open at 1021 Ste-Catherine Ouest, the guys hopped in the car and made the 600km trip south to New York City. 

After a few days of meetings with various brands, they had secured deals directly with some of the premier hip-hop lifestyle brands at the time, including with some of the brands they had previously dealt with through a middleman. Akademiks, PNB Nation and Triple Five Soul, who were already at the Brossard shop, agreed to have their product at the downtown location. The trip to the Big Apple also netted Harry and Angelo the likes of Wu Wear and Rocawear. That was big time. 

The grand opening party on Victoria Day weekend of 2000 marks the beginning of Off The Hook as we know it today. The last few weeks have been an introduction to how the store came to be and how we installed ourselves downtown. Over the next few months, we're hoping to take you on a journey that lets you discover Off The Hook in all its glory. 

15 Years On The Usual Route
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OTH Opening 1

C'est étrange qu'une histoire à propos d'un magasin de vêtements sur la rue Ste-Catherine Ouest commencerait dans un restaurant sur la rue Taschereau, à Brossard. Par contre, c'est là où l'idée d'OTH est née. En 1999, Harry travaillait chez Fido, ainsi qu'Au Vieux Duluth sur Taschereau, où Angelo travaillait aussi. Le propriétaire du restaurant, Perry, était aussi un promoteur de concert. Parfois il venait voir Harry et Angelo et leur filait un CD. "Qu'en pensez-vous?" il leurs demandait, "Vous croyez qu'il attirerait du monde ici?" 

Plus le temps passait, plus Harry pensait à son futur. Il avait une idée en tête: d'ouvrir un magasin de vêtement. Il s'est donc assis avec Perry et son partenaire d'affaires et leur a expliqué son idée: pourquoi ne pas travailler ensemble pour créer un magasin qui servirait comme un one-stop shop pour tout ce qui était hip-hop à Montréal. Les albums, les billets de concerts, les affiches, et, bien sur, les vêtements; si ça faisait parti de la culture hip-hop, OTH l'aurait. Dès ces débuts, OTH c'est donc positionné comme étant plus qu'uniquement une boutique de vêtements, c'était une boutique qui réunissait les divers aspects d'un mode de vie. 

Avançons quelques mois, nous sommes au mois d'octobre, 1999. À quelques minutes du restaurant sur Taschereau, où l'idée d'OTH a pris naissance, un téléphone sonne. C'est Angelo, qui appelle de la Grèce, pour féliciter Harry sur l'ouverture et lui souhaiter bonne chance pour le lancement. Harry avait fait de son mieux pour enlever l'élément de chance, par contre, avec un effort de préparation énorme. Musique Plus, DJ Blast, et Sans Pression serait à la boutique, ainsi que A-Trak, qui, en 1995, à l'âge de 15 ans, avait captiver le monde de la musique et était considéré un phénomène dans les cercles DJs.

Même au lancement, la boutique réussissait à exister dans l'espace entre les vêtements, la culture, et les gens; la boutique avait une identité qui attirait les clients, ainsi que les A-Listers du hip-hop montréalais. Le public est sorti en grand nombre pour l'ouverture et pour profiter d'un concert dans la boutique, aussi qu'une session d'autographes avec les musiciens sur place. 

La liste de marques qu'OTH offrait à ses début, reflète son identité décidément urbaine et hip-hop à sa naissance. Des marques tels que Polo Sport, Triple 5 Soul, Johnny Blaze, Académies, RP55, et PNB Nation remplissaient les tablettes dans la boutique. Les tall tees, les gros sweats, et les jeans qui avait juste un peu trop de matériel constituaient l'uniforme hip-hop. Tenant compte de cela, OTH était le paradis pour tout fan de hip-hop montréalais. 

Même si le magasin était à Brossard, il avait un air urbain qui était fortement inspiré par le Centre-Ville. Lorsque Angelo est retourné de Grèce, Harry et lui se sont dévoué à la prochaine étape du project OTH: d'ouvrir une boutique au Centre-Ville. Dès la Fête de Dollard de l'an 2000, la boutique sera installé au sein du Golden Square Mile, au 1021 Ste-Catherine Ouest, l'espace qu'il occupe aujourd'hui. Mais on vous garde cette histoire pour la semaine prochaine.

OTH Opening 2
OTH Opening 4

Funny that a story about a clothing store on Ste-Catherine Ouest would start in a restaurant on Taschereau, in Brossard. Nevertheless, that's where Off The Hook originates. In 1999, Harry was working at the Fido call centre, and at Au Vieux-Duluth, where Angelo was also working. The owner of the restaurant, Perry, also had a business as a concert promoter. Every now and then he would swing by the restaurant with a CD for Harry and Angelo to listen to. "What do you guys think about him?" he would ask them, "Do you think he would be a good draw here?"

Around the same time, Harry was toying around with an idea: he wanted to open a clothing store. So, he sat down with Perry and his business partner and pitched them an idea: what if they opened a one-stop hip-hop shop together? Albums, tickets, clothes, posters, if it had to do with hip-hop, Off The Hook would have it. From its very beginning Off The Hook was about a lifestyle rather than just about clothes. 

Fast-forward a few months, it's October of 1999. A short drive from the restaurant on Taschereau, where the idea for Off The Hook first took root, a phone rings. On the other end was Angelo, calling from Greece to wish Harry luck on the first day. Not much luck was needed, though; a tremendous amount of planning and preparation had gone into launching the store. Musique Plus, DJ Blast and Sans Pression would be on hand, as would Montreal's DJ A-Trak, who, in 1995, at the age of 15, had captivated the world's attention and was considered to be a phenom in DJ circles.

Even at the launch, the shop succeeded in existing in a space between the clothes, culture and people; there was an aura around the shop that spoke to customers and those involved in Montreal's hip-hop scene. Customers came out in huge numbers to check out the new shop. They were treated to a live concert and an autograph session with some of their favourite artists, as well as the first Off The Hook t-shirt, which Harry is wearing in the photo.

As for the clothes, the brand list reflected the Off The Hook's identity at it's founding. Polo Sport, Triple 5 Soul, Johnny Blaze, Academiks, RP55, and PNB Nation stocked the shelves and racks. Tall tees, big hoodies and baggy jeans were hip-hop's uniform and stepping into Off The Hook was a Montreal hip-hop fan's dream come true. 

Even if the store was based in Brossard, it had a decidedly urban, downtown feel to it. When Angelo returned from Greece, he and Harry set their minds towards accomplishing the next step in their project: opening up a downtown location. By Victoria Day of 2000, Off The Hook would call 1021 Ste-Catherine Ouest home. But we'll save that story for next week. 

OTH Opening 3
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En 1999, Harry et Angelo ont ouverts les portes d’OTH pour la première fois à Brossard; ce samedi dernier marquait officiellement 15 ans depuis l’ouverture de la boutique, ce qui correspondait au lancement du Vans OTH Varsity.

Il y a eu beaucoup de changement dans le monde, et chez OTH, depuis 1999. Les gens allait bientôt vivre la crise « Y2K »; Michael Jordan s’apprêtait à prendre sa deuxième retraite, avant de revenir quelques années plus tard; Lauryn Hill remportait l’honneur de l’album de l’année pour « The Miseducation of Lauryn Hill »; les Expos jouait toujours à Montréal. 

OTH a aussi connu du changement au cours des quinze dernières années. La boutique a quittée Brossard et la Rive-Sud pour s’installer au sein du Golden Square Mile sur la rue Sainte-Catherine. La boutique a aussi vécu une transition vestimentaire, allant des t-shirts XXXL à des marques comme Engineered Garments et Wood Wood. Parmi tout ces changements, une chose est demeuré constante : le lien entre OTH et la culture « street », ainsi que le mode de vie qui l’accompagne.

Nous avons toujours vu OTH comme plus qu’une boutique de vêtements. OTH existe dans l’espace entre la mode, la music, la culture « street », l’art, les sneakers et les gens qui entourent la boutique.

Pour fêter notre première décennie et demi, nous lançons une nouvelle série, intitulée 15 Years on the Usual Route, qui visera de célébrer et de raconter l’histoire d’OTH au cours de la prochaine année.

Nous débutons la série avec l’histoire de l’ouverture de la boutique à Brossard en 1999 et comment l’idée d’ouvrir une boutique est venu à Harry et Angelo. La première partie sera en ligne jeudi prochain, avec des photos de la boutique dans ces premiers jours! 


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In 1999, Harry and Angelo opened Off The Hook for the first time in Brossard; in fact, this past Saturday officially marked 15 years since Off The Hook first opened, which happened to coincide with the release of the Vans OTH Varsity.

A lot has changed since 1999. People had yet to “live through” Y2K; Michael Jordan was about to retire for the second time, before coming back a few years later; Lauryn Hill won Album of the Year at the Grammys for the “The Miseducation of Lauryn Hill”; the Expos were still playing in Montreal.

Off The Hook has seen its share of changes, too: it’s survived the transition from Brossard and the South Shore, to Sainte-Catherine street and the Golden Square Mile and moved from XXXL tees to brands like Engineered Garments and Wood Wood. One thing that’s stayed constant throughout the 15 years, though, is the relationship the store has had with street culture and the accompanying lifestyle.

We’ve always seen OTH as more than just a clothing store. It exists in the space between street culture, clothing, sneakers, art, music and people.

To commemorate 15 years of Off The Hook, we’re launching a new series, called 15 Years on the Usual Route, which will look back on the store’s history, both known and unknown.

We’re kicking off the series with a look at Off The Hook’s grand opening in 1999 and how the idea for the store first came about. The entire story will be online next Thursday, complete with pictures from Off The Hook in its infancy. 

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Nous sommes fiers de vous présenter le Varsity Pack, notre collaboration Vans OTH pour cet automne, disponible dans le Authentic et le Sk8-Hi 46. Nous nous sommes inspirés de la culture universitaire montréalaise afin d’imaginer une collection enrichie de son style varsity.

Il y a plus de cent ans, le premier club de hockey au monde était fondé et la première partie de football à l’extérieur des États-Unis était jouée. Un étudiant universitaire inventait alors le sport qu’est le basketball. Tout cela se déroule à Montréal.

Rapidement, leur veste et leur chandail d’équipes universitaires ont été adoptés à l’extérieur de la patinoire et du terrain. Admirateurs du varsity jacket traditionnel, nous avons été influencés par son mélange de couleurs et de matières. Les empiècements de cuir et de feutre - dans les tons de gris, brun et bleu marin - incarnent bien cette esthétique à la fois sportive et collégiale. Finalement, les surpiqûres sur la chaussure Authentic et les panneaux du modèle Sk8-Hi témoignent de notre souci du détail afin de recréer un look universitaire à la perfection.

Les Authentic LX (95$ CAD) et Sk8-Hi 46 LX (135$ CAD) seront offerts en quantité limitée dès le samedi 25 octobre à 10h en magasin et 12h en ligne (heure de l’Est).

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We are proud to introduce the Varsity Pack, our Vans OTH collaboration for this fall, available in the Authentic and the Sk8-Hi 46. We were inspired by the Montreal college culture and imagined a collection channeling its authentic varsity style.

More than a hundred years ago, the first hockey club in the world was founded and the first football game outside the U.S. was played. A student who was currently in college would go on to invent the sport of basketball. All of it took place in Montreal.

Soon, the university teams’ jackets and sweatshirts were adopted outside the rink, off the court and off the field. As admirers of the traditional varsity jacket, we were influenced by the mix of colors and textures on this classic item while creating the Varsity Pack. The leather and felt pieces – in shades of grey, brown and navy – give a sportswear and college feel to the collection. Finally, the stitching on the Authentic and the paneling of the Sk8-Hi demonstrates our attention to detail and gives a final touch to our varsity look.

The Authentic LX ($95 CAD) and Sk8-Hi 46 LX ($135 CAD) shoes will be available in limited quantity on Saturday, October 25th at 10AM in store and 12PM in the online store (Eastern time).

Après plusieurs mois de travail, nous sommes heureux d’annoncer le lancement du tout premier exemplaire du Magazine Off The Hook. Publié sur une base semestrielle, le magazine proposera des résumés saisonniers des collections de la boutique, sélectionnées avec soin. Le premier numéro contient une série d’entrevues exclusives avec des personnalités culturelles comme entre autres Chuck Hughes, Coeur de pirate, Patrice Bernier et Marc-André Grondin ainsi que les carnets de mode OTH Automne/Hiver 2013 et beaucoup plus.

Venez faire la fête avec nous au Lancement du Magazine Off The Hook qui aura lieu le 26 septembre prochain de 17 h à 21 h à la boutique, puis poursuivez la fête en notre compagnie au Bar Mme Lee jusqu’à épuisement des stocks. Au plaisir de vous y voir!


After months of work, we are finally ready to release the debut issue of Off The Hook Magazine. Set to be a biannual publication, it will provide seasonal summaries of the shop’s carefully curated collections. Issue 1 contains exclusive interviews with Chuck Hughes, Coeur de pirate, Patrice Bernier, and Marc-André Grondin, OTH Fall/Winter 2013 Lookbooks, and more.

Come celebrate its release with us at our Off The Hook Magazine launch party, which will take place on September 26th at the shop from 5 to 9, and carry on afterwards at Bar Mme Lee until they kick us out. See you all there!

Off The Hook Magazine Launch
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