Notre éditeur des médias sociaux, Marc, était à Londres pour London Collections: Men en tant que photographe pour Four Pins. Il a aussi eu la chance d'assister au défilé Maharishi et vous pouvez jeter un coup d'oeil aux photos qu'il a prises en coulisses ci-dessous.


Our social media editor, Marc, was in London for London Collections: Men as a street style photographer for Four Pins. He also had a chance to take in the Maharishi show and you can check out some of his photos from backstage below.

Maharishi backstage OTH 5
Maharishi backstage OTH 2
Maharishi backstage OTH 6
Maharishi backstage OTH 3
Maharishi backstage OTH 4
Maharishi Backstage OTH 9
Maharishi backstage OTH 7
Maharishi backstage OTH 10
Maharishi backstage oth 11
Maharishi backstage OTH 12
Maharishi backstage OTH 13
Maharishi backstage OTH 14

English version follows French.

Auteur: Habib Siam - Traduction: Nancy Siam - Photographie: Tron - Art: Tracy Siam - Musique: Sandhill

Previously on C'mon Feet.

Cmon Feet Michael DSK banner
Cmon Feet Michael DSK OTH 1

J’avais rencontré Michael quelques fois mais ne pouvais pas dire que je le connaissais vraiment. On s’est croisé en ville, à la montréalaise surtout, c’est-à-dire avec assez de temps pour prendre des nouvelles mais rarement assez pour aller plus loin. Normalement, tu peux repérer son look distinct à un bloc de distance. Chapeau au top, le genre de barbe que tu veux mais ne peux pas faire pousser et des pompes neuves. Toujours neuves. Il n’y a pas grand-chose qui peut m’échapper quand il s’agit de silhouette de sneakers, mais avec Mike, je dois presque toujours demander : « c’est lesquelles, celle-là ? ». Ma curiosité me donne typiquement droit à un grand sourire. Quand il avoue la vérité, c’est généralement une boutique obscure, dans un quartier obscure de la ville – voire même dans une autre ville obscure. 

Cmon Feet Michael DSK OTH 2
Cmon Feet Michael DSK OTH 3

Il y a les amoureux de sneakers, les amateurs de sneakers, les accros de sneakers et il y a Michael De Serres-Kohnes ; ou DSK, voir même D. Michael aime et cherche tout ce qui est en lien avec les chaussures de sport, des modèles classiques, aux pancartes de présentation, aux anciennes affiches de publicité. « Je suis rentré dedans dernièrement », dit-il à propos de sa fascination pour ses souvenirs de baskets. « Je ne dirais pas que c’est économique, mais rentrer dans ce truc de sneakers super rare, difficile à trouver, c’est nouveau pour moi». Vu son appartement, j’aurais facilement pu être dupé. On dirait que sa collection a mis des années à être construite. D. ouvre le placard de la cuisine et chope une installation Nike Fit qui à l’air de sortir d’un kiosque d’une expo-sciences. En fait, c’est un exposé des technologies de textile de la compagnie, complète avec des ampoules sur des petites charnières. Il court dans l’autre chambre, s’étire vers l’étagère du haut, soulève ses talons pour plus de hauteur, et ramène quelques boites d’OG Air Max Battle Force du début des années 90. Michael porte du 42, mais celles-là c’est du 53. « Je n’avais jamais vu des boîtes aussi grande », admet-il. « Il me les fallait ».

Des sneakers sont nichés vraiment partout : sur les tables, les coins et sous les canapés. Je m’attendais à moitié à ce que le fondateur de The Sneakers High, la marque sous-laquelle D. mène tous ses projets de sneakers, sorte des goodies du four. Je veux dire ce mec à acheter un cadi remplis de balles de golf. Il dégage tellement de fierté quand il partage cette histoire qu’on croirait qu’il joue vraiment ce sport. Après 2 heures en session, Michael fouillait encore dans son stock. « Dis-moi quand tu veux qu’on s’arrête pour qu’on se mette au boulot », il propose, ne sachant apparemment pas que c’était ça le travail. « Tout est éparpillé d’ici…jusqu’à Neverland », il ajoute en se référant à ses objets de collection. Si on ne le connait pas bien, on peut penser que son amour sans limite est le reflet d’une enfance chétive et les sneakers une résistance symbolique à la vie d’adulte. Il ne pouvait pas y avoir une interprétation plus injuste du sosie de l’Alchimiste. Son amour pour les pompes et sa vision de ce que The Sneaker High peut offrir en tant qu’initiative éducative et de construction communautaire est aussi mature et progressiste que possible.

Cmon Feet Michael DSK OTH 4

ichael est plus historien que collectionneur. Son engagement pour les sneakers est lentement passé du consumérisme à la production. Il customise des pompes, reconçoit des vêtements et organise des expos. Plus on discute, plus je me rends compte à quel point D. est immergé dans tous les aspects de la culture. Pendant un moment de sincérité, il m’avoue à quel point ça peut être invasif. Quasiment tous ses moments debout et une partie de ceux où il dort sont occupés par une idée en lien avec les baskets. Pendant que Tron prend des photos, Mike se tourne vers un porte-magasines à côté du frigo. « Sneaker Freaker », il montre la publication australienne. « C’est la meilleure », il continue après une pause de 15 secondes.  « Mais je n’ai pas le 1 et 2 », il conclue après presque une demi minute. Je suppose que les longues pauses sont parce que D. gère deux conversations en même temps, une interne et l’autre avec nous. Je suis prêt à parier mes Paul Browns que les deux étaient sur les sneakers.

Écoutez le podcast en bas de page et dirigez-vous vers @cmonfeet sur Instagram pour plus de photos!

Cmon Feet Michael DSK OTH 6
Cmon Feet Michael DSK OTH 7
Cmon Feet Michael DSK OTH 8

I met Michael a couple of times but couldn’t say I really knew him. We’d occasionally bump into each other but mostly in that Montreal kind of way, where you have time to catch up but rarely enough to get deep. You could spot his distinct look from about a block away. Hat game proper, the type of beard you want but can’t grow, and fresh kicks. Always fresh kicks. There’s little you can sneak by me as far as sneaker silhouettes go, but with Mike, I almost always have to ask: “What are those?” My curiosity typically nets me a grin. When he does come clean, it’s usually some obscure store, in some obscure part of town­ – or even some obscure other town. 

Cmon Feet Michael DSK OTH 11
Cmon Feet Michael DSK OTH 12

There are sneaker lovers, sneaker enthusiasts, sneakerheads, and then there’s Michael De Serres-Kohn; or DSK for short and D. for even shorter. Michael loves and hunts anything related to athletic footwear, from classic models, to in-store display signs, and old advertisement posters. “It’s something that I’ve gotten into recently,” he says of his fascination for sneaker memorabilia. “I wouldn’t quite call it thrifting, but getting into this super rare hard-to-find vintage sneaker stuff is new to me.” By the looks of his apartment, I could’ve easily been duped. His collection seemed like it would’ve taken years to build. D. opens the kitchen cupboard and reaches for this Nike Fit installation that looks straight out of a science fair kiosk. It’s basically an exposé of the company’s different textile technologies, complete with rotating vials. He runs over to the other room, stretches to the top shelf, lifts the back of his heels for added leverage, and grabs a couple of boxes of OG Air Max Battle Force from the late 90s. Michael wears a size 9, but these are a 17. “I’d never seen boxes that huge,” he admits. “I kind of had to have them.”  

Sneakers are nestled in every possible nook: on tables, in corners, and under couches. I half expected the founder of The Sneakers High, the brand under which D. conducts all kick-related projects, to bust goodies from out the oven. I mean, this dude once bought a shopping cart full of golf balls. He beams with so much pride as he shares the story, you’d think he actually played the sport. About 2 hours into our session, Michael is still rifling through his stash. “Let me know when you need me to stop, so we can get to work,” he offers, seemingly unaware that this was the actual work. “It’s scattered from here… to Neverland,” he adds, referring to his collectibles. If you didn’t know any better, you might take his unfettered enthusiasm as a reflection of stunted childhood, and sneakers a symbolic resistance to getting grown. There couldn’t be a more inaccurate read on the Alchemist look-alike. His love for kicks and his vision for what The Sneaker High can offer as an educational and community-building initiative are as mature and forward thinking as can be. 

Cmon Feet Michael DSK OTH 9
Cmon Feet Michael DSK OTH 10

Michael is more of a historian than a collector. His engagement with sneakers has slowly shifted from consumerism to a more production-based role. He customizes kicks, redesigns outerwear, and curates exhibits. The more we chat, the better I understand the extent to which D. is immersed in all aspects of the culture. In a candid moment, he shares how invasive it can all get. Almost every waking moment, and a portion of the sleeping ones, are occupied by some runner-related reflection. While Tron is snapping pics, Mike turns to a rack of magazines by his fridge. “Sneaker Freaker,” he points to the Australian publication. “The best,” he continues after a full 15-second break. “But I don’t have 1 and 2,” he concludes, almost a full half minute later. I assume the long pauses are because D. is carrying two conversations at once, one internal, and one with us. I’m ready to bet my Paul Browns they were both sneaker related.

Check out the podcast below and hit @cmonfeet on Instagram for more pictures!

Obey x OTH TimeZone Capsule 6

À l'occasion de leur collection TimeZone, on a fait équipe avec Obey pour créer un t-shirt et un crewneck qui rendent hommage à notre magnifique ville. Jetez un coup au lookbook, et surveillez la boutique pour l'arrivée d'une nouvelle installation Obey avant le lancement du t-shirt et du crewneck ce samedi.

Magasinez la collection en ligne!


We teamed up with Obey to create a t-shirt and crewneck paying homage to our fine city as part of their TimeZone collection. Check out the rest of the lookbook below, and be on the lookout for a new Obey installation at the shop as we get ready to drop the t-shirt and crewneck on Saturday morning.

Shop the collection online!

Obey x OTH TimeZone Capsule 5
Obey x OTH TimeZone Capsule 2
Obey x OTH TimeZone Capsule 3
Obey x OTH TimeZone Capsule 1
Obey x OTH TimeZone Capsule

English version follows French.

Auteur: Habib Siam - Traduction: Nancy Siam - Photographie: Tron - Art: Tracy Siam - Musique: Sandhill

Previously on C'mon Feet.

C'mon Feet Ali Sleiman OTH Banner
C'mon Feet Ali Sleiman OTH 1

Mon pote 80 et moi avons fait la ville en vélo, pour mon initiation dans le Bike Gang crew. On a commencé à Place des Arts, pour traverser le pont qui mène à l’Ile Sainte-Hélène, puis on est remonté au Parc La Fontaine. En négociant nos options pour diner, 80 a proposé un spot appelé Omnivore. J’étais passé devant ce restaurant un bon nombre de fois. J’avais jeté un coup d’œil par la fenêtre une ou deux fois, sans jamais vraiment rentrer. Plusieurs facteurs ont contribué à mon hésitation, le premier étant la localisation. Au cours de mes deux premières années à Montréal, l’espace qui faisait le coin sur Marianne et Saint Laurent avait connu environ quatre commerces différents. Malgré le fait qu’ils avaient survécu beaucoup plus longtemps que les locataires précédents, par précaution, j’avais fait une croix sur le restaurant libanais, une victime potentielle. 

C'mon Feet Ali Sleiman OTH 2
C'mon Feet Ali Sleiman OTH 3

L’autre truc qui me dérangeait discrètement était que je ne savais absolument pas ce qu’un omnivore était. « Vas-y mec », rit Ali Sleiman, co-propriétaire du restaurant avec son frère Akram et leur ami Charbel. « J’ai abandonné la fac et je sais ce qu’un omnivore veut dire ». Mon diplôme d’études supérieures avait encore moins de valeur que ce que pensait. Le grillmaster extraordinaire m’a expliqué qu’il avait appris la définition en regardant Jurassic Parc, quand un scientifique a défini trois catégories de dinosaures : les carnivores, les herbivores et les omnivores. Ces derniers mangent de la viande, des plantes et plus ou moins tout ce qu’ils ont sous la main. Quand Charbel et Akram ont ouvert Omnivore ils voulaient satisfaire tous les goûts. Le nom collait bien.

Akram, appelé Aks par ses amis, travaillait au grill pendant ma première visite. Le menu n’est pas très long, mais peut être déroutant parce que tout fait saliver. Je décide de prendre un sandwich Djaj mais lui demande de mettre des pommes de terre à la place des cornichons. « Ici on ne met pas de pomme de terre dedans. C’est comme ça que les autres font », Akram balance. En rigolant, je le supplie de m’accorder une exception, mais il dit que le restaurant n’a pas de pomme de terre. Directement dans mon champ de vision, il y a, ce qui semble être, un bol de patates Yukon Gold coupées en dé. « Ce mec est juste un [insérer explétif] », je me dis, mais je sais qu’il ne faut jamais contrarier la personne qui te fait à manger. La première bouché de ce poulet a totalement changé mon humeur. Grillé à la perfection, avec une sauce à l’ail sans une goûte de mayo, ce shish taouk défoncerait n’importe quel taouk que je n’ai jamais mangé chez moi. Je n’étais toujours pas un grand fan d’Aks mais j’étais certainement prêt à le supporter les prochaines fois. 

C'mon Feet Ali Sleiman OTH 4
C'mon Feet Ali Sleiman OTH 5

Les visites à répétition étaient fréquentes : au rythme de quatre fois par semaine au moins. La dernière année et des poussières a probablement été la plus dure pour moi et Omnivore est devenu un havre personnel. Toute l’équipe m’a toujours accueilli et traité avec de l’affection, à un moment où j’avais perdu tout ancrage et j’ai le plus profond sentiment de gratitude pour ça. Finalement, j’ai même accepté Akram, dont l’intuition du basket est appréciable. Il avait insisté que Wisconsin battrait Kentuchy au Final Four de cette année, pronostiqué la dominance de Kaminski et prédit que Duke remporterai les finales de 5 points. Ali se marre quand je lui raconte ma première rencontre avec Aks. « Il est juste comme ça parfois », l’originaire de Beyrouth s’ouvre. « En grandissant, il était plus comme un père qu’un frère et il devait l’être parce que mon père travaillait tout le temps ».  Ali devient un peu émotionnel quand il se rappelle le déménagement de sa famille du Liban à New Jersey, puis Montréal. Il précise aussi qu’Omnivore est un environnement sans pomme de terre. Ce que j’avais vu était, en réalité, un bol de navets. 

Écoutez le podcast en bas de page et dirigez-vous vers @cmonfeet sur Instagram pour plus de photos!

C'mon Feet Ali Sleiman OTH 8
C'mon Feet Ali Sleiman OTH 7
C'mon Feet Ali Sleiman OTH 6

My man 80 and I had been cycling around the city, as part of my initiation into the Bike Gang crew. We started at Place des Arts, pedaled over the bridge to Ile Saint-Helene, then back up to Parc LaFontaine. While debating food options, 80 suggested this spot called Omnivore. I’d walked by the small restaurant a fair share of times, peeked through the window once or twice, but never actually stepped in. There were a couple of factors that contributed to my hesitation, the first of which was location. In my first two years in Montreal, the space on the corner of Marianne and St Laurent had seen about four different businesses open and close. I’d preemptively written off the Lebanese eatery as an eventual casualty, despite the fact that they had long outlasted any of the previous occupants. 

C'mon Feet Ali Sleiman OTH 9
C'mon Feet Ali Sleiman OTH 10

The other thing that quietly bothered me was that I had no clue what the hell an omnivore was. “Come on man,” laughs Ali Sleiman, who part owns the restaurant with his brother Akram and their friend Charbel. “I’m a college drop out and I know what omnivore means.” My graduate degree apparently held even less value than I’d originally suspected. The grillmaster extraordinaire explained he’d learned the definition while watching Jurassic Parc, when a scientist outlined three categories of dinosaurs: Carnivores, herbivores, and omnivores. The latter basically eat meat, plants, and pretty much anything else in sight. When Charbel and Akram first opened Omnivore they aimed to cater to eclectic tastes. The name made sense.

Akram, whose friends affectionately call Aks, was manning the grill on that first visit. The menu isn’t extensive but can be overwhelming considering every last item looks mouth wateringly good. I settle for a Djaj sandwich but ask to substitute the pickles for potatoes. “We don’t put potatoes in there. That’s how other places do,” Akram blurts. I playfully plead for an exception but he claims the restaurant doesn’t carry potatoes to begin with. Directly in my line of vision is what appears to be a bowl of Yukon Gold spuds, freshly diced. “This dude’s just being a [insert one of many expletives],” I think to myself, but I know never to argue with the person making your food. The first bite of that chicken changed my entire disposition. Grilled to perfection, with garlic sauce that contained not a hint of mayo, I’d put the shish taouk sandwich up against any I’ve eaten back home. I still wasn’t a fan of Aks’ but I’d definitely be willing to put up with him on future visits.

C'mon Feet Ali Sleiman OTH 11
C'mon Feet Ali Sleiman OTH 12

The repeat trips were frequent; to the tune of four times a week, at least. The past year and change have probably been the toughest on me, and Omnivore became a personal haven. Everyone on the team always greeted and treated me with love, at a time where I’d lost all bearings – and for that, I have the deepest of gratitude. Eventually, I even softened up to Akram, whose basketball acumen is a joy to be around. He called Wisconsin over Kentucky in this year’s Final Four, predicted Kaminski’s dominance, and picked Duke by 5 in the title game. Ali chuckles when I tell him of that initial encounter. “That’s just how Aks is sometimes,” the Bidnayil native opens up. “He was more like a father than a brother growing up… and he had to be, cause my dad was working all the time.” Ali gets a little emotional when he remembers his family’s move from Lebanon to New Jersey, then Montreal. He also points out that Omnivore really is a potato-free environment. What I’d seen in the bowl were actually turnips. 

Check out the podcast below and hit @cmonfeet on Instagram for more pictures!

Alpha Omega Rugby OTH

Nous sommes très excités d'annoncer le lancement d'un rugby Barbarian fait au Canada, le premier morceau de notre collection AΩ, qui fête les 15 ans d'OTH. Un "AΩ" blanc est brodé sur le coeur du rugby, et les épaules sont marquées avec un "1999", l'année où OTH a ouvert ses portes, et un logo OTH, déclinés tout les deux en noir.

Le rugby Barbarian AΩ sera disponible à la boutique dès samedi matin, en quantité limitée.


We're very excited to announce the first release from our 15 Year AΩ collection, a Canadian-made Barbarian rugby jersey. The black jersey sports a white "AΩ" embroidered over the heart, as well as tonal black embroideries on either shoulder. The left arm features "1999", a nod to the year OTH first opened its doors, while the right arm is embroidered with a OTH logo.

The AΩ Barbarian rugby jersey will be available at the shop as of Saturday morning, in limited quantities.

Alpha Omega Rugby OTH
Alpha Omega Rugby OTH
Alpha Omega Rugby OTH
Posted
AuthorGuest User
OTH Chez nous Mix Session #03

Pour la troisième édition de notre série Chez Nous Mix Session, on s'est tourné vers Francis di Stasio de Turbo Recordings, aussi connu sous le nom Deejay Ledisko. Gérant de label chez Turbo, Francis est responsable du bureau montréalais, ainsi que de trouver de la nouvelle musique et de s'assurer que cette musique soit entendu par le plus de monde possible. Au delà de ses responsabilités chez Turbo, Ledisko joue régulièrement chez Datcha, ainsi que chez Neon et Stereobar. Il nous a aussi chuchoté qu'il travaillait sur une collaboration avec Newspeak, un nouveau arrivé sur la scène montréalaise.

Un fanatique de la musique depuis un jeune âge, Francis a commencé dans le monde du DJ il y a un peu plus de 6 ans. Il s'est vite trouvé au sein de la scène électro à Montréal et créait des mix afin convaincre des DJs de lui laisser ouvrir des spectacles. "Au début, j'étais horrible," explique-t-il, "mais je me suis tellement amusé qu'il fallait absolument que je joue encore." Depuis, il a mis de l'effort pour perfectionner son art et a récemment commencé à se concentrer sur sa musique originale avec son partenaire Ponsolo.

Il avoue ne pas avoir un genre en particulier qui défini sa musique. Plutôt, s'est une "balance entre la musique aggressive et un son groovy" qu'il veut frapper. Pour Francis, le défi c'est de toujours jouer de la musique qui va plaire à la foule, tout en leur offrant un son qu'ils n'ont pas encore entendu. Son mix d'une heure vous donnera certainement le goût d'aller l'entendre live. Écoutez-le en bas de page et n'oubliez pas de nous suivre sur Soundcloud!


For the third edition of our Chez Nous Mix Session series, we've turned to Francis di Stasio, aka Deejay Ledisko, of Turbo Recordings. Label Manager of Turbo, Deejay Ledisko holds down the fort at the label's Montreal office and is responsible for finding new music, getting that music to the masses, and making sure that the label gains exposure. In addition to his duties at Turbo, Ledisko regularly holds down the fort at Datcha, Neon and Stereobar. He also hints that he's working on a collaboration with newly-minted nightlife spot Newspeak.

An avid music collector, Francis first started spinning a little over 6 years ago. He became fully immersed in the electro nightlife scene in Montreal, and soon found himself peddling mixtapes to DJs and lobbying them for opening slots at their shows. "When I first started I was technically horrendous", he explains, "but I had so much fun that I had to do it again." Since then he's refined his craft and has recently become serious about creating original music with his partner in crime, Ponsolo.

As far as his sound is concerned, he admits that he doesn't limit himself to a particular genre or style. Instead, he tries to work a balance between "more banging, aggressive sounding music and groovier, deeper music". For him, the biggest challenge is being entertaining while still providing new experiences for listeners. His hour-long mix will certainly leave you wanting more. Check it out below and be sure to follow us on Soundcloud for more!

 

English version follows French.

Auteur: Habib Siam - Traduction: Nancy Siam - Photographie: Tron - Art: Tracy Siam - Musique: Sandhill

Previously on C'mon Feet.

C'mon Feet Roxanne Porlier Banner OTH
C'mon Feet Roxanne Porlier 1 OTH

Encore un jour neigeux à Montréal, c’est probablement le première fois depuis où je pense à mettre des bottes : hors de question. Ce sera des Air Force 1, des high tops pas les mids. C’est un peu la mission pour arriver à Longueuil, mais le fait de savoir que le métro passe sous l’eau quand il traverse le fleuve Saint Laurent rend le voyage un peu fantastique. Je revois mes notes pré-entrevue quand je spot quelqu’un qui porte une paire de Jordan 9 noir et blanche. Je me penche et je fixe les sneakers pour déterminer si c’est la rétro 2010 ou une paire du countdown pack. A ma connaissance, le premier œillet est la seule petite différence entre les deux sorties. Mon iPod passe à Where I’m From de Sean Carter. Les yeux compulsivement rivés sur les baskets, je capte la seule ligne qui est difficile à rater : « Qui sont les meilleurs MC ? Biggie, Jay-Z, ou Nas ? ».

C'mon Feet Roxanne Porlier 2 OTH
C'mon Feet Roxanne Porlier 3 OTH

Quelques semaines avant, j’ai parlé à Emily, la meilleure pote de Roxanne. Elle m’avait suggéré une petite variation sur la parole en me révèlant que son amie d’enfance a un truc pour Channing Tatum, Joel Ortiz et B.I.G. Muni de cette information privilégiée, j’étais déterminé à me faire un trip Narduwar et mettre la pression sur la sales rep de sneakers pour choisir son préféré – celui avec qui elle metterait si on lui donnait la chance. Ce n’est pas le genre de question qu’on pose à quelqu’un qu’on connait à peine, surtout pas quand l’entrevue est sur les chaussures. Mais l’accueil de Roxanne a établi une ambiance détendue et chaleureuse pour la séance, le tout couronné par le notoire sandwich de fromage grillé et une tentative ratée d’une demi heure pour réparer une machine à espresso pété. Dans ces circonstances, comment ne pas demander ?

Roxanne Porlier et moi avons pris notre premier contact l’été dernier quand C’mon Feet était encore une proposition à moitié écrite pour une expo. Elle avait proposé de garantir des stands et de ce fait, était une des premières personnes à aider le projet à décoller. Aussi bête que ça peut sembler, ce qui m’avait le plus frappé dans nos premiers échanges de textos était qu’elle avait un langage presque parfait – pas de fautes d’orthographe, pas d’abréviations, et rarement un accent manquant. « C’est important »,  souligne la jeune femme de 24 ans quand je lui fais remarquer sa parfaite syntaxe. « Ta façon d’écrire reflète ta manière de pensée et à quel point tu es attentionné en général. » Je n’ai pas été surpris d’apprendre plus tard qu’elle était enseignante. Sa passion pour les sneakers lui ont permis de connecter avec des ados dont le comportement a été défini comme problématique par d’autres éducateurs. Qu’elle porte des Jordans ou des Timberlands aux lacets défaits, le choix de chaussure de Roxanne enchantait ses étudiants et les aidait à réimaginer ce à quoi l’autorité pouvait ressembler.

C'mon Feet Roxanne Porlier 4 OTH
C'mon Feet Roxanne Porlier OTH 5

Saisissant les opportunités au bon moment, Roxanne a finalement décroché un boulot avec une boîte de sneakers, en commençant par le marketing pour arriver à la vente. « Je fais toujours la blague que je suis passée de la tête aux pieds », dit-elle. Il n’y a rien que la coureuse de fond fait qui peut être banalisé. Son condo de deux étages est un méli-mélo de mondes qui semblent clasher s’ils sont pris au sens premier. Un flyer pour un concert hardcore à Café l’Inco est posé à côté du vinyl Kind of Blue de Miles Davis. En copiant l'art de Mark Chronic, elle mélange le Hip Hop avec des produits de la culture populaire comme la B.D Peanuts de Charles Schulz. Des talons sont alignés à côté de rangés de sneakers. « Quand ils ne sont plus beaux, je les mets sur une étagère », elle partage, en faisant référence à ses baskets en fin de vie. « Je les garde, parce que je trouve que (…) c’est comme un segment de ta vie, c’est comme une partie de toi… Fait que je deviens super attachée à… ben, au matériel en fait ».

Écoutez le podcast en bas de page et dirigez-vous vers @cmonfeet sur Instagram pour plus de photos!

(Note de l'éditeur: Les pièces inspirées par Mark Chronic sont des copies uniques et sont destinés à un usage personnel.)

C'mon Feet Roxanne Porlier OTH 6
C'mon Feet Roxanne Porlier OTH 7
C'mon Feet roxanne porlier oth 8

Another snowy Montreal day – probably the first time in a year I consider wearing boots, but never that. Air Force 1s it is, high tops not the mids. It’s a bit of a trek to Longueuil, but knowing the metro dips under water as it crosses the St. Lawrence River somehow makes the trip a little fantastical. I’m going over pre-interview notes when I spot someone wearing a pair of black and white Jordan 9s. I lean in and squint at the eyelets, trying to determine whether it’s the 2010 retro or a pair from the countdown pack. To my knowledge, the first lace hole is the only minor difference between the two releases. My iPod jumps to Sean Carter’s Where I’m From. Eyes compulsively focused on the kicks, I catch the one line that’s hard to miss: “Who’s the best MCs? Biggie, Jay-Z, or Nas?” 

C'mon Feet Roxanne Porlier OTH 9
C'mon Feet Roxanne Porlier OTH 10

A few weeks prior, I spoke with Roxanne’s best friend, Emily, who suggested a slight variation on the lyric: Roxanne apparently has a thing for Channing Tatum, Joel Ortiz, and B.I.G. Equipped with this privileged information, I was set on pulling a Nardwuar and pressuring the sneaker sales rep into picking a favorite – the one she’d basically settle down with if given the chance. It’s not the type of question you ask someone you barely know, particularly when the context of the interview is footwear. There was something about Roxanne’s hospitality though that set the tone for a relaxed and homey session. The afternoon’s highlights included Em’s infamous grilled cheese sandwiches and a failed half hour attempt at fixing a busted espresso machine. Under the circumstances, how could I not ask?

Roxanne Porlier and I first connected last summer when C’mon Feet was still a half-written proposal for an exhibit. She had offered to help secure display stands and, as a result, was one of the first people to help the project get rolling. Silly as it may sound, what stood out most to me about our earlier text exchanges was the she used near perfect diction – no spelling errors, no abbreviations, and rarely a missing accent. “It’s important,” the 24-year-old explained when I pointed out her flawless syntax. “The way you write is a reflection on how you think and how diligent you are in general.” It came as almost no surprise when she later informed me she used to be a schoolteacher. Her passion for sneakers enabled her to bond with teens whose behavior other instructors labeled problematic. Whether she was rocking Jordans or unlaced Timberlands, Roxanne’s choice of kicks endeared her to students and helped them reimagine what authority could look like.

C'mon Feet Roxanne Porlier OTH 11
C'mon Feet Roxanne Porlier OTH 12

Catching the right breaks at the right time, Roxanne eventually landed a job with a sneaker company, starting in marketing and moving to sales. “I always joke that I worked my way down from head to foot,” she says. There’s no dumbing down in anything the distance runner does though. Her two-story condo is a cultural mish mash of worlds that might appear to clash if taken at face value. A flyer for a hardcore show at Café l’Inco rests next to a Miles Davis Kind of Blue LP. Mimicking Mark Chronic's artwork, she infuses Hip Hop into popular culture staples like Charles Schulz's Peanuts comic strips. Heels line up by rows of sneakers. “When they’re not wearable anymore, I tend to keep them, maybe put them on a shelf somewhere,” she shares, referring to older kicks with little life left. “They’re like a reflection of your life experiences. They’re a part of who you are. (…) I get really attached to them, even though they’re just material objects.”  

Check out the podcast below and hit @cmonfeet on Instagram for more pictures!

(Editor's note: The Mark Chronic inspired pieces are 1/1 copies and are intended for personal use only)

I Love Ugly Pop Up OTH

Nous sommes très content d'accueillir la boutique éphémère I Love Ugly chez OTH. Du 3 au 14 juin, nos clients auront la chance de découvrir la plus récente collection dans un environment unique. Pour célébrer le lancement de la boutique éphémère, nous avons organisé une soirée de magasinage le 3 juin, complète avec un DJ, de la bière Broken7, et un staff sur place pour vous guider à travers la nouvelle collection. Les clients qui font des achats I Love Ugly auront aussi la chance de gagner une carte cadeau OTH!

Au cours des dernières années I Love Ugly est devenue une marque importante dans le streetwear et dans les garderobes de nos clients. La marque néo zélandaise a reçu beaucoup d'attention pour son très populaire Zespy Pant; un pantalon drop crotch avec une coupe relaxe, offerte dans de nombreuses combinaisons de couleurs et tissus qui a popularisé un nouveau look dans le monde du streetwear. Avec une popularité croissante, la marque continue de dévoiler de nouvelles collections et des collaborations avec des artistes et des personnes d'influence.

Soyez certains de RSVP pour la soirée de magasinage sur l'évènement Facebook


We're excited to welcome the I Love Ugly pop up shop to OTH -- from June 3rd until June 14th, customers will have the chance to shop the latest collection in a unique environment. To celebrate the pop up shop's arrival, a shopping party will take place on June 3rd -- the shopping experience includes a DJ, beer courtesy of Broken7, and staff on hand to walk you through the latest collection. Customers who purchase I Love Ugly products will also be entered into a draw to win an Off The Hook gift card.

Over the last few years, I Love Ugly has become a cornerstone of wardrobes and has been one of the most popular brands at the shop. The New Zealand-based brand rose to prominence with the Zespy Pant: a relaxed, drop-crotch pant offered in a variety of colours and materials that helped popularize a new look in menswear. Building on that popularity, the brand has continued to unveil wide-ranging collections and collaborations with notable artists and influencers.

Be sure to RSVP to the shopping party on the Facebook event page!

Posted
AuthorGuest User
Survival Kit May 29 OTH

Le survival kit de la semaine vous propose des options qui seront parfaites n'importe vos plans. Que ça soit un brunch entre amis, un verre au bar, ou un peu de magasinage au Centre-Ville, la Saucony Elite x Bodega Shadow G9 6 gardera vos pieds confortables. Jumelez la paire avec une chemise Bodega et un chino signé Big John pour un habit parfait pour l'été!


This week's survival kit has you covered whether your weekend plans involve going out for drinks with friends, grabbing brunch, or enjoying what the city has to offer. A pair of Saucony Elite x Bodega G9 Shadow 6s will keep your feet happy, while a blue Bodega buttondown gives you something that can be dressed up or worn casually. Round out the look with a pair of Big John chinos for a summer-friendly outfit.

Posted
AuthorGuest User
Nike Air Max 90 OG Infrared OTH

C'est une belle semaine pour les sneakers Nike à la boutique, avec quelques unes des paires les plus iconiques qui sortent juste à temps pour l'été.

On commence en force, avec une silhouette classique de Tinker Hatfield, la Air Max 90 OG Infrared. Elle sera disponible à la boutique dès jeudi matin en quantité très limitée. La version Infrared de la Air Max 90 est grandement considérée comme une des paires iconiques du monde des sneakers. La paire sera certainement très convoitée, donc soyez à la boutique de bonne heure pour prendre votre paire!

Un autre classique, la Jordan 1 Chicago, sera mis en vente ce samedi. Bien entendu, la Jordan 1 est une silhouette iconique et lorsqu'elle est déclinée dans un colori original la paire devient encore plus spéciale. On suggère que vous prenez quelques heures d'avance pour vous assurer d'avoir une paire.

De plus, la Nike Air Presto, une silhouette conçue pour faire au pied comme un t-shirt fait au corps, est de retour juste à temps pour l'été. Et mesdames, si vous avez lus jusqu'ici, on a une bonne nouvelle pour vous : deux paires la Nike Air Max 1 Ultra SP seront disponibles à la boutique. Les deux paires se voient déclinées en jacquard, une rouge et une noire.


It's a big week for Nike drops at the shop, with some of the most iconic sneakers being re-released just in time for summer.

For starters, Tinker Hatfield's iconic Air Max 90 OG Infrared colourway will be dropping on Thursday morning in very limited quantities. Some would argue that the Infrared version of the Air Max 90 is one of the most famous sneakers of all time, and they wouldn't be wrong. The shoe will surely be one of the hottest of year, so be at the shop early to grab your pair!

Another classic, the OG Chicago colourway of the Jordan 1, will be dropping on Saturday morning. Of course, the Jordan 1 is an iconic silhouette on its own, but when it gets the OG colourway treatment it deserves extra attention. The release will be extremely limited and you should plan to be in line overnight to secure your pair.

Sandwiched between those two classic shoes are a pair of other noteworthy Nike releases. The Nike Air Presto, a shoe designed to fit your foot like a t-shirt fits your body, makes its return just in time for summer. For the ladies, the Nike Air Max 1 Ultra SP pack features two jacquard patterned Air Maxes, one red and the other black. 

Nike Air Presto OTH
Air Jordan 1 Chicago OTH
Nike WMNS Air Max 1 Ultra SP OTH

English version follows French.

Auteur: Habib Siam - Traduction: Nancy Siam - Photographie: Tron - Art: Tracy Siam - Musique: Sandhill

Previously on C'mon Feet.

C'mon Feet Chris Chiu OTH Banner
C'mon Feet Chris Chiu OTH 1

C’mon Feet parle de lieux, d’espaces et des gens qui les occupent. Avec le temps, Le Petit Hôtel sur Saint Paul est devenu une sorte de hub créatif pour le crew et moi. La sœur de Yassin, Hala, a écrit le scénario de Bêtes Humaines dans le café du lobby de l’hôtel. J’ai écrit la majeure partie de ma thèse, sur trois ans, à ce même endroit, en passant - je l’avoue - un nombre infini d’heures à fixer la peinture murale d’En Masse qui couvre le mur incliné au fond de la salle. L’été dernier, pendant une rare pause de ses responsabilités managériales, Mathieu Bourgoyne s’est arrêté près de mon espace de travail pour discuter. Il m’a demandé si ça m’intéresserait d’utiliser la salle à l’entrée de l’hôtel pour quelque chose en lien avec les baskets. « Un pop-up shop, une exposition de collection, ce que tu penses pourrait fonctionner », il suggéra. 

C'mon Feet Chris Chiu OTH 2
C'mon Feet Chris Chiu OTH 3

Finalement, nous avons décidé de faire une expo qui met en avant les fans de sneakers de Montréal. Chaque participant devait choisir une paire de sneakers de leur collection pour l’exposer. Au dessus des chaussures, il y aurait un portrait de la personne ; en-dessous une petite histoire à propos de ce qui rend ces chaussures en particulier spéciales. Dans les mois qui suivent, le projet s’est transformé en C’mon Feet. Quand Christopher Chiu a accepté de participer au projet, il m’a demandé si je pouvais choisir un spot  pour notre entrevue. Je ne pouvais pas penser à un meilleur endroit que celui où tout à commencer. Le fondateur de KicksMTL s’inquiétait d’autre chose. « Combien de paires dois-je apporter ? », il m’a texté. J’ai fait exprès de rester vague, pour le laisser décider mais j’ai eu une mini crise cardiaque la nuit avant notre rencontre. Qu’est-ce que je fais s’il arrive avec une décevante petite sélection ?

Ne jamais remettre en question un homme qui co-gère un blog qui s’appelle The Brag Affair.  Je déguste un espresso quand Chris débarque avec deux sacs marins remplis de tellement de chaussures que les coutures allaient exploser. C’est comme s’il avait ressenti mon soulagement mal dissimulé. Il sourit, confiant et modeste malgré le nom de son site de sneakers. « Il y en a encore », il me fait savoir. On marche vers son mini-van de l’autre côté de la rue, la porte arrière s’ouvre et je vois d’autres sacs tous installés dans leur propre siège auto. La symbolique ne m’échappe pas. Je pense à Cristina qui appelle ses baskets ses bébés, quelque chose que la plupart des fans de sneakers, moi inclus, ont fait à un moment ou un autre. Chris est plutôt réservé mais quand il parle de sa famille ça me rappelle que comparer des chaussures à sa progéniture devrait probablement être réservé à ceux d’entre nous qui ne sont pas encore parents. « Ma femme est une sainte », il me confie en parlant de la division des tâches ménagères. « Elle s’occupe de tout et elle tolère mon obsession des baskets ». 

C'mon Feet Chris Chiu OTH 4
C'mon Feet Chris Chiu OTH 5

Au fur et à mesure que la discussion avance, ce qui me frappe c’est à quel point Chris est une personne sincèrement attentionnée. Dans une culture qui valorise souvent la concurrence et l’excès, où les conversations virent souvent vers qui a la plus grande collection et qui a le plus de perles, le bloggeur à la voix douce est concerné par la construction communautaire en ligne et virtuelle. Il utilise les médias pour promouvoir les collectionneurs locaux et informer ses pairs des soldes et organise aussi des rencontres mensuelles pour que ses « followers » se rencontrent en personne. Chris a appris une leçon importante quand il est tombé sur une paire de Adi-Rose à la solderie Adidas de Boucherville à 16$. Il a posté une photo de sa trouvaille sur le forum Sole Collector et a observé le « thread » engrangé, de façon inattendu, une quantité surprenante de trafic. « C’est là que j’ai eu mon premier moment de célébrité sur Internet, si on peut appeler ça comme ça », Chris pense en prenant une petite pause.  « Ce n’est pas vraiment de la célébrité (…) mais ça m’a donné une idée de ce qu’on peut faire avec très peu ».  

Écoutez le podcast en bas de page et dirigez-vous vers @cmonfeet sur Instagram pour plus de photos!

C'mon Feet Chris Chiu OTH 6
C'mon Feet Chris Chiu OTH 7
C'mon Feet Chris Chiu OTH 12

C’mon Feet is about places, spaces, and the people who occupy them. Over time, Le Petit Hotel on St. Paul has become something of a creative hub for the crew and me. Yassin’s sister, Hala, wrote the script for Bêtes Humaines in the hotel lobby’s café. I penned the majority of my doctoral dissertation, over a 3 year stretch, in that same spot – admittedly spending countless hours staring at the En Masse mural that covers a slant wall in the back. Last summer, on a rare break from his managerial duties, Mathieu Bourgoyne stopped by my workspace for a quick chat. He asked if I’d be interested in using the front room by the hotel’s entrance for something sneaker-related. “A pop-up shop, a collection display, whatever you think would work,” he suggested. 

C'mon Feet Chris Chiu OTH 8
C'mon Feet Chris Chiu OTH 11

Eventually, we agreed to hold an exhibit spotlighting Montreal sneaker enthusiasts. Each of the participants would choose a pair of kicks from their collection to be on display. Above the pair would be a portrait of the person; below, a short story about what makes those specific kicks noteworthy. In the ensuing months, the project morphed into C’mon Feet. When Christopher Chiu agreed to join the project, he asked if I might pick a good spot for our interview. I couldn’t think of anywhere better than the very place where this all started. The founder of KicksMTL had one other concern. “How many pairs should I bring?” he texted. I was purposely vague, leaving it up to him to decide, but had a mini-panic attack the night before we met. What if he shows up with an underwhelming selection?

Never doubt a man who co-runs a blog called The Brag Affair. I’m sipping on an espresso when Chris shows up with a pair of duffle bags stuffed with so many kicks the seams were ready to burst. It was as if he’d sensed my thinly veiled relief. He smiles, confident and, despite his sneaker site’s name, ever so humble. “There’s more,” he lets me know. We walk to his mini-van across the street, the back door slides open, and I see a couple more bags each nestled in its own baby seat. The symbolism is not lost on me, as I think back to Cristina referring to her sneakers as her “babies” – something most other sneaker enthusiasts, including myself, have done at some point or another. Chris is fairly private but when he speaks about his family, I am reminded that likening shoes to offspring is probably best reserved for those of us who are not yet parents. “My wife is a saint,” he shares, referring to the division of household responsibilities. “She takes care of everything… and she tolerates my sneaker obsession.”

C'mon Feet Chris Chiu OTH 9
C'mon Feet Chris Chiu OTH 10

As we delve deeper into conversation, what strikes me is how genuinely thoughtful an individual Chris is. In a culture that often values competition and excess, where discussions sometimes degenerate into whose collection is bigger and who owns more “heat,” the soft-spoken blogger is concerned with community building, both online and virtual. He uses social media to promote local collectors and inform his peers of sales he comes across, but also organizes monthly meets for his “followers” to connect in person. Chris learned a valuable lesson when he stumbled on a pair of Adi-Rose samples at the Boucherville Adidas outlet for a tidy $16. He posted pictures of his find on the Sole Collector forum and watched the thread unexpectedly garner an inordinate amount of traffic. “That’s where I got my first taste of Internet fame, if you can call it that,” Chris reflects, with a momentary pause. “It’s not real fame (…) but it gave me a sense of what you could do with very little.”  

Check out the podcast below and hit @cmonfeet on Instagram for more pictures!

Survival Kit May 22 OTH

Le survival kit de cette fin de semaine est presqu'un cours sur la mode popularisée par les musiciens "grime" tels que Skepta, JME, et Dizzee Rascal. Commencez avec les sneakers, soit une paire de Nike Air Max 90, jumelée avec une paire de pantalons Chapter. Optez ensuite pour un pull Reigning Champ avec un imperméable Rains pour vous garder au sec. Complétez le tout avec une casquette Nike blanche.

Passez à la boutique dès aujourd'hui pour prendre tout ce qu'il vous faut pour ce look!


Not only will this weekend's survival kit have you covered regardless of the weather, but it's also a crash course on the style that grime acts like Skepta, JME, and Dizzee Rascal have popularized. Start from the bottom up with a pair of all-white Nike Air Max 90s, paired with a pair of lightweight pants from Chapter. Up top, we recommend a three-quarter sleeve Reigning Champ top and a waterproof Rains jackets. Cap the look off with a white Nike 5 panel. 

Come by the shop today to grab everything you need to rock the look!

English version follows French.

Auteur: Habib Siam - Traduction: Nancy Siam - Photographie: Tron - Art: Tracy Siam - Musique: Sandhill

Previously on C'mon Feet.

C'mon Feet Dylan Adair OTH Banner
C'mon Feet Dylan Adair OTH 1

J’ai couru dans le magasin Simon pour m’accorder une pause du froid de février. Pendant que je me baladais dans les allés, je reçois un appel de Cristina que je n’avais pas encore rencontré à ce stade. Elle a appelé pour avoir un peu plus d’informations sur le projet et pour effacer toute tension potentielle avant l’entretien. On a commencé par parler de qui avait accepté de participer au projet, quand elle demande si Dylan est sur la liste. Je m’arrête un instant avant d’admettre que je ne savais pas qui Dylan était. « Mec…t’es rien sans Dylan », elle crie à moitié en insistant bien sur « rien ». Je ne pouvais évidemment pas déconner et prendre le risque de n’être rien, donc j’ai demandé à Cristina de me mettre en contact avec lui. Après quelques emails, mon gars était sincèrement inquiet de ne pas avoir assez pour contribuer au projet- le premier exemple parmi plusieurs de sa diligence pour la recherche de la qualité. Alors on a fixé un rendez-vous téléphonique rapide pour clarifier les choses. 

C'mon Feet Dylan Adair OTH 2
C'mon Feet Dylan Adair OTH 3

Ce qui devait être un appel rapide a fini par être une discussion captivante de presque une heure et demi. On a commencé avec des généralités : silhouettes préférées, le temps passé avec Triple 5 Soul et Tinker. Il y a de l’enthousiasme dans la voix de Dylan Adair lorsqu’il parle de son admiration pour le designer responsable chez Nike et l’emblématique gamme Air Max de Hatfield. Les premières discussions t’apprennent beaucoup sur une personne. La plupart des fans de sneakers, par exemple, associent la Air Trainer 1 avec Bo Jackson. Dylan les appelle les « McEncores ». A l’entendre, je me suis dit qu’il avait grandi avec les sports de raquette, ce qu’il a confirmé en m’avouant que son père était un joueur de squash semi-professionnel. L’indigène de Montréal a une affinité particulière pour la semelle segmentée de la Air Stab, se sent bizarre en chaussure de basket et se méfie des phénomènes de mode. « Je suis tellement content de ne jamais avoir porté des Bape », il avoue. Une fois que la fierté dans sa voix s’estompe, j’entends de l’eau coulée et le bruit d’assiettes. Je lui demande s’il faisait la vaisselle tout ce temps. « Non...je prépare le dîner pour les filles », il répond, avec, j’imagine, un petit sourire.

Quelques semaines plus tard, je rencontre Dylan dans son bureau à Saint Henri pour notre shoot et entretien. Le gars avait rempli le coffre d’une mini-van de boîtes de sneakers. Des Curry Air Max 1, Neon 95 et Michigan Dunk pour son amour des Wolverines. Il y a une citation écrite à la craie sur l’un des murs : « l’excellence n’est pas un acte, c’est une habitude ». La phrase représente une philosophie que Dylan et sa femme Mia ont adoptée et appliquée à Archer Hard Goods, leur entreprise familiale. Alors qu’on parle de tissus et de son amour pour les SB, le designer roux me fait cadeau d’un autre bijou, celui-ci de Voltaire : « qui plume a, guerre a ». Dylan explique que notre façon d’écrire et de parler, d’interagir et de modeler nos vie, est une bataille pour fournir de la clarté, de l’information et du pourvoir à ceux qui nous entourent. C’est pourquoi on a le sentiment d’être en guerre lorsqu’on parle.    

C'mon Feet Dylan Adair OTH 9
C'mon Feet Dylan Adair OTH 10

Je commence à mieux comprendre ce que Cristina voulait dire. Voilà un homme qui a pris une paire standard de Blazer et l’a remodelée pour en faire un hommage à Joy Division pour Sneaker Pimps Montréal. On a parlé de la basket, de ce qu’elle représentait pour lui et de comment un projet personnel a attiré tellement d’attention sur internet et généré une telle controverse. Dix ans plus tard, Dylan les a encore les chaussures. Ces sneakers, qu’il garde dans une boite en bois sur mesure, sont le fruit d’un dur labeur. Il a demandé à un ami de graver au laser les premières paroles d’une chanson intitulé « Insight ». Le choix des mots, mélancoliques et pourtant pleins d’espoir, sont le reflet de la personnalité de Dylan - un individu qui a réussit à trouver une profondeur d’esprit tout en gardant une certaine exubérance et jeunesse. Combien de personnes dans leur quarantaine changeraient de basket 3 fois pendant une session de 4h ? Même chaussure, différentes couleurs. 

Écoutez le podcast en bas de page et dirigez-vous vers @cmonfeet sur Instagram pour plus de photos!

C'mon Feet Dylan Adair OTH 6
C'mon Feet Dylan Adair OTH 7
C'mon Feet Dylan Adair OTH 8

I ran into Simon’s department store for a quick reprieve from the February cold. As I aimlessly wander the isles, I get a call from Cristina, who at this point I hadn’t actually met yet. She rang to get a bit more info on the project and break any potential pre-interview ice. We began discussing who else had agreed to participate, when she asked if Dylan was on the list. I paused, before admitting I didn’t know who Dylan was. “Dude… you’re nothing without Dylan,” she half-yelled, putting some elbow grease into that “nothing.” I damn sure couldn’t mess around and risk being nothing, so I had Cristina put me and him in touch. A few e-mails in, my man was genuinely concerned about whether he had enough to contribute to the project – the first of many examples of his diligence in the pursuit of quality. So we set up a quick phone meeting to iron things out.

C'mon Feet Dylan Adair OTH 4
C'mon Feet Dylan Adair OTH 5

Quick ended up being a very free-flowing and engaging hour and almost a half. We started with broad brushstrokes: favorite silhouettes, his time with Triple 5 Soul, and Tinker. There’s a spark in Dylan Adair’s voice when he talks about his admiration for Nike’s head designer and Hatfield’s iconic Air Max line. You can find out a lot about a person in that first conversation you share. Most sneaker lovers, for example, associate the Air Trainer 1 with Bo Jackson. Dylan refers to them as the “McEncroes.” Hearing him say that, I assumed he grew up around racket sports, which he confirmed when he mentioned his father was a semi-professional squash player. The Montreal native has a particular affinity for the segmented sole on the Air Stabs, feels funny wearing basketball shoes, and is generally suspicious of popular trends. “I’m so glad I didn’t drink the Bape Kool Aid,” he tells me. Once the pride in his voice subsides, I hear water run through a faucet and the clanging of plates. I ask if he’d been doing dishes this whole time. “No… I’m making dinner for the girls,” he responds, with what I imagine might have been a smirk.

A few weeks later, I meet Dylan at his office in St Henri for our shoot and interview. This dude had filled the back of a mini-van with a stack of sneaker boxes. Curry Air Max 1s, Neon 95s, and Michigan Dunks for that “Go Blue!” love. There’s a quote handwritten in chalk on one of the walls: “Quality is not an act, it’s a habit.” The phrase represents a life philosophy that Dylan and his wife Mia have embraced and subsequently applied to Archer Hard Goods, their family business. As we chat about fabrics and his love for SBs, the red-headed designer blesses me with another gem, this one from Voltaire: “Qui plume a, guerre a.” Dylan explains that as we write, speak, and interact with one another, as we design our respective lives, we are engaged in a relentless battle to provide clarity, information, and power to those around us. Ultimately, when we speak we are at war.

C'mon Feet Dylan Adair OTH 11
C'mon Feet Dylan Adair OTH 12

I begin to get a better sense of what Cristina meant. This is a man who once took a general release Blazer and refashioned it into a tribute to Joy Division for Sneaker Pimps Montreal. We talked about the sneaker and what it meant to him. How what began as a passion project gained so much online traction and generated controversy. Ten years later, Dylan still has the shoes, which he keeps in a custom wood box. They are a true labor of love. On the Nikes’ swoosh, he had a friend laser etch the opening lyrics to a song fittingly titled “Insight.” The choice of words, melancholic yet somewhat hopeful, are a reflection of Dylan’s character – a thoughtful individual who’s nurtured a depth of spirit balanced with exuberance and youthfulness. How many 40 some odd year olds would change sneakers three time during the course of a 4-hour session? Same shoe too, just different colorways. 

Check out the podcast below and hit @cmonfeet on Instagram for more pictures!

OTH x La Montréalaise Atelier

Pour célébrer les 15 ans d'OTH, ainsi que l'approche de l'été, nous avons fait équipe avec La Montréalaise Atelier pour créer un chandail exclusif et limité, signé OTH x La Montréalaise Atelier. Le t-shirt est décliné en blanc, avec une typographie classique de la marque montréalaise en bleu, une couleur qui figurera parmi les célébrations du 15ième anniversaire de la boutique. 

Le t-shirt OTH x La Montréalaise Atelier sera disponible exclusivement chez OTH dès samedi matin, en quantité limitée.


To celebrate the warmer weather and the shop's 15th anniversary, we've teamed up with La Montréalaise Atelier to create an exclusive, limited edition OTH x La Montréalaise Atelier top. The top features the Montreal brand's classic cursive typography in an OTH-exclusive blue colourway, which will be a theme of this year's 15th anniversary celebration. 

The OTH x La Montréalaise Atelier top will be available exclusively at OTH as of Saturday morning, in limited quantities.

OTH x La Montréalaise Atelier

Les nouveaux t-shirts "OTH - c'est chez nous" sont maintenant disponibles à la boutique et en ligne! Cette fois ci, nous avons rendu homage au Mile End, Mile Ex, et Park Ex. Jetez un coup d'oeil aux photos de Tron, en suivant les liens ci-dessus, et dirigez-vous vers la boutique en ligne pour prendre vos t-shirts avant qu'ils ne soient partis!


The latest round of Neighbourhood tees are now available at the shop and online! This time, we've paid homage to Mile End, Mile Ex, and Park Ex. Be sure to check out Tron's photos by clicking on the links above and head over to the online shop to grab your t-shirt before they're gone!

OTH c'est chez nous